Les cicatrices
Une cicatrice a besoin d’être traitée uniquement lorsqu’elle est considérée comme pathologique. Dans le cas contraire, la nature et le temps font leur œuvre, nul besoin de physiothérapie. Il est tout de même toujours vivement conseillé de bien la nourrir/hydrater et de la protéger du soleil pendant deux ans. Le cycle complet de remaniement de la peau prend 12 à 18 mois, même chez une personne en bonne santé. Alors pas de panique si vous constatez une rougeur passagère au bout de 8 ou 10 mois ou si la cicatrice regonfle un peu quand vous êtes dans un environnement chaud et humide. C’est normal.
On considère une cicatrice comme pathologique lorsqu’elle boursoufle, prend trop de volume (hypertrophie) ou qu’elle présente des zones qui restent collées aux couches inférieures (adhérences).
On parle trop souvent de cicatrices chéloïdes lorsqu’ils s’agit en réalité d’hypertrophiques. Les chéloïdes se reconnaissent à cela que le corps produit du tissu cicatriciel en dehors de la zone touchée, par exemple une excroissance du lobe en-dessous d’un trou de piercing. Les chéloïdes sont donc bien plus rares que ce que l’on pense et nécessitent une prise en charge chirurgicales délicate avant le suivi physiothérapeutique.
Lorsqu’il y a trop de tissu cicatriciel, mais que ce gonflement reste sur le tracé de la cicatrice initiale, il s’agit d’hypertrophiques, qui se traitent en physiothérapie et par les patient·es.